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L'HISTOIRE

la chapelle Saint-Méen et Saint-Judicaël (1830). Elle est qualifiée en 1468 de Plo-Meguen et reconstruite en 1830 par Bernard-François Le Teurnier. Jean-Marie Le Teurnier de Goas-ar-Sioën, en devint le propriétaire après la vente des biens de Trogoff, émigrés en 1790. On y voit un écusson avec les armes de Jean de Pensornou et de sa femme Marguerite de Perret ou Kerret, seigneur et dame de Trogoff, vivants en 1570. La chapelle abrite les statues de saint Méen, saint Judicaël, la sainte Vierge et saint Eloi (jadis au presbytère). Voici ce que dit l'historien local J. A. Quiniou en 1923 : " A l'intérieur de cette chapelle dont le clocheton seul a un certain cachet, les quatre lions du bas des rampants du pignon et on remarque la statue du St Patron, en robe de moine prédicateur, présentant la croix aux fidèles. La tête a une belle expression juvénile. Les poignets fins sortent des manches un peu larges. Les plis de la robe sont un peu raides ; mais l'ensemble montre un souci d'art de la part de l'artiste campagnard qui en est l'auteur. A droite de l'autel, la statue de St Judicaël, représente ce roi de Domnonée ou de Tréguier du temps du roi des Francs, Dagobert, en chape royale, couronne en tête et sceptre doré dans la main droite. La tête est fine ; les plis du manteau sont réguliers ; cette statue ancienne a une certaine beauté. Sur un socle en pierre, en dehors du coeur, une Ste Vierge, de même hauteur de 1m10 que St Méen et St Judicaël, est grossière ; la face plate et ronde est celle d'un homme fruste ; les mains sont démesurées. L'expression de la physionomie est dure. Elle tient sur le bras gauche l'enfant Jésus, à peine ébauché par le sculpteur. Lui faisant pendant, à droite, se trouve la statue en bois de St Eloi, mutilée, en habit d'évêque ; ayant à ses pieds un cheval couché dont il ne reste plus que le tronc. Enfin une statuette en plâtre de la Ste Vierge, est auprès de celle de St Eloi ; la tête poupine, les draperies informes dénotent une production barbare de notre époque, qui font ces représentations en séries à bon compte, mais d'un goût douteux. La statue en pierre de St Judicaël, vêtu de la chape, coiffé d'une couronne, et de la main gauche tenant un morceau de sceptre ? n'est plus dans son sanctuaire, mais au Prajou. A l'extérieur, encastré dans le pignon de chevet, existe un écusson armorié AUX ARMES ECARTELEES AUX 1 ET 4, D'UNE FASCE SURMONTEE D'UNE MERLETTE ; AUX 2 ET 3 D'UN LION BRISE D'UNE COTICE, de Jean de Pensornou, écuyer, seigneur de Trogoff, et de sa femme, Marguerite de Kerret, vivants en 1570. Il y a aussi, à l'entrée du placître, une croix dont le dé porte une inscription en gothique, à peine lisible. Près de la route conduisant au village, accoté au talus, on voit une sorte de bas relief inscrit dans un triangle, figurant un personnage aux bras écartés et levés entre deux figurines plus petites, le tout d'un travail grossier. Peut-être le Christ entre les deux larrons. Un peu au-dessous de la chapelle, dans une prairie, est la fontaine consacrée, en forme d'oratoire, avec couverture et piliers latéraux ; au fond, existe un socle pour une petite statuette en granit de la Sainte Vierge, qui a disparu. On attribue à l'eau la vertu de guérir les maladies de la peau. Quoique la chapelle, qui menace ruine, ne serve plus au culte, elle est encore visitée par quelques pèlerins qui y font des dons. Le pardon qui se célébrait le dimanche de Quasimodo, voit encore apparaître une auberge en plein vent et quelques danseurs de Plouégat-Moysan et de Trémel " 

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Saint Méen

Méven, Maine ou Mewen (en latin Mevennus désigné sous les noms de Conard Méen, Conald Mewen).
Il est célébré en Bretagne avec beaucoup de ferveur. D'origine galloise, c'est dans son pays d'origine qu'il fréquenta les écoles monastiques.
Il vint en Bretagne armoricaine dans la région de Dol avec saint Magloire et saint Samson. Il évangélisa la région de Vannes et fonda, vers 600, l'abbaye de Saint Jean en Gaël qui fut détruite par les Normands, puis un second monastère près d'Angers. C'est dans ce monastère que se retira Judicaël après son abdication.
Saint Méen le Grand-35290.
"D'après la tradition, Méen (ou Meven) est né 520 à Ork, dans le sud du pays de Galles. Disciple de saint Samson, il accompagne son maître en Armorique. Plus tard il quitte Dol et fonde son propre monastère à Gaël, et c'est là qu'il meurt le 21 juin 617." (diocèse de Quimper et Léon - Saint Méen)
Pèlerinage à St Méen des Rougiers en Aveyron 
Ce pèlerinage est célèbre depuis les temps immémoriaux. A quelques kilomètres de Couffouleux, par de petites routes qui relient Camarès à Lacaune, se situe à 800 mètres d'altitude, un petit hameau nommé Saint Méen.
Quelques maisons blotties au fond d'une ravine qui dévale de l'arête volcanique du Merdélou, c'est ici qu'un moine venu de Bretagne, passa et christianisa cette source dont l'eau a fait et fait encore aujourd'hui de nombreux miracles.
Ce petit hameau est le centre d'un pèlerinage le plus réputé et le plus fréquenté du sud Aveyron. Saint Méen a ses fidèles et ses amis, qui pour rien au monde ne voudraient manquer ce rendez-vous du 24 juin. On y accourt des quatre coins de l'Aveyron, de l'Hérault, de la Lozère, du Tarn, de la Haute Garonne. De nombreux pèlerins, plusieurs milliers, qui chaque année viennent prier ce saint venu de Bretagne. Saint Méen est invoqué pour obtenir la guérison des maladies de la peau. Saint Méen fait partie des saints guérisseurs de Bretagne. En voici d'autres, ils ont pour nom, Sainte Appoline invoquée pour les maux de dents, Saint Colomban invoqué pour rendre l'esprit aux demeurés, Sainte Eugénie invoquée contre la surdité, Saint Hervé invoqué contre la peur, Saint Mamert invoqué pour les maux de ventre, Saint Yvertin invoqué pour les maux de tête, Saint Hubertin invoqué contre la rage. (source: diocèse de Rodez)
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